Mercredi 13 Septembre 2017

(les actus d'hier. Mieux vaut tard que jamais)

UPS :

PMA :

Interrogée sur RMC/BFMTV, la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlene Schiappa, a affirmé à propos de la PMA que "cet engagement de campagne" d'Emmanuel Macron serait "tenu". "En termes de calendrier, nous serons sur l'année qui arrive, 2018, probablement avec les révisions de la loi bioéthique", a-t-elle précisé.
Tout en se disant "sur ses gardes", la co-fondatrice de du mouvement féministe LGBT Les Effrontées Fatima Benomar a déclaré que "Cette annonce nous satisfait pour l'instant" avant d'ajouter "Tant qu'on n'aura pas la PMA pour toutes sous nos yeux, on n'y croira pas". Porte-parole de l'Inter-LGBT, Clémence Zamora-Cruz est interpellée par le "timing" de l'annonce de Marlène Schiappa. "Pourquoi mettre en avant cette question importante aujourd'hui, alors que des milliers de gens manifestent" contre la réforme du code du travail, s'est-elle interrogée, "Est-ce que ce n'est pas de la manipulation ?". Joël Deumier, président de SOS Homophobie a également réagi : "On n'est pas d'accord avec le calendrier proposé [...] La PMA, il faut la faire aujourd'hui, pas en 2019 car c'est une question d'urgence sanitaire et d'égalité des droits".
Une sortie qui a (évidemment) fait réagir Ludivine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous, qui met en garde le gouvernement de "ne pas faire les mêmes erreurs que François Hollande" : "La société sera à tout le moins très divisée, très opposée. Il y a un risque d'entraîner Emmanuel Macron dans un piège sociétal".
Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti "Les Républicains" s'est également positionné contre la PMA pour toutes et a dit craindre "à terme une marchandisation du corps de la femme" "Il faut bien comprendre l'engrenage dans lequel on rentre. On va donc ouvrir la PMA pour des femmes qui sont en couple". "Derrière, les couples d'hommes qui sont ensemble feront évidemment une revendication d'égalité". "Ce qui signifie ce qu'on appelle la gestation pour autrui, c'est-à-dire, parce qu'il faut dire clairement les choses, payer une femme pour qu'elle ait un enfant et ensuite le prendre pour le donner à d'autres personne" explique-t-il avant de continuer : "Je veux qu'on ait un respect pour les couples de même sexe, pour l'amour qu'ils ont et pour les revendications qui sont les leurs. Je pense aussi qu'il faut qu'on ait un respect pour ceux en France qui défendent une autre approche de la famille". "Je ne suis pas seul sur cette position. Edouard Philippe, le Premier ministre lui-même, a très clairement dit dans une tribune du 10 février 2013: 'nous nous opposerons résolument à la PMA pour les couples homosexuels féminins et à la GPA'". "Je ne pense pas, je n'espère pas" qu'il ait changé d'avis, a-t-il conclu.

(source : e-llico http://reloaded.e-llico.com/article.htm?articleID=38392

http://reloaded.e-llico.com/article.htm?wauquiez-lr-soppose-a-louverture-de-la-pma-annoncee-par-le-gouvernement&articleID=38397 )


DOWNS :

DISNEYLAND :

Un petit garçon de trois ans passionné par les princesses s'est vu refuser l'activité "Princesses", qui propose d'être habillé, coiffé et maquillé en princesse avant d'être photographié, sous prétexte qu'elle était, selon le parc d'attraction, "réservée aux filles". La mère du garçon a protesté devant cette distinction basée sur le genre. Disneyland Paris a fini par s’excuser auprès de la famille, précisant que le petit garçon pourrait à l’avenir participer à l’activité. Un porte-parole a ainsi évoqué un "incident isolé qui ne reflète pas la politique ou les opinions de Disneyland Paris", et a assuré que "l’expérience était disponible à tous les enfants âgés de 3 à 12 ans."

(sources : Fugues http://www.fugues.com/249448-article-disneyland-paris-refuse-une-activite-princesse-a-un-petit-garcon-avant-de-sexcuser.html  )

ATTENTATS :

Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a révélé qu'un "projet d'action violente" ciblant "des boîtes de nuit parisiennes visant en particulier des établissements gays" avait été déjoué le 22 août dernier à Paris. Ce n'est pas la première fois qu'un projet d'attentat cible un lieu gay en France : en avril dernier, deux Marocains radicalisés avaient projeté d'attaquer un nightclub gay, L'Endroit, à Metz. Les deux hommes préparaient des attaques à l'arme à feu, sur le mode opératoire des attentats de Paris et avaient prévu de frapper un grand restaurant du centre-ville de Metz, ainsi qu'une boîte de nuit fréquentée par des homosexuels, là aussi sur le modèle de l'attentat d'Orlando, qui avait fait 50 morts. Les deux hommes avaient été extradés vers le Maroc le 26 août.

(source : Fugues http://www.fugues.com/249466-7237-article-le-ministre-de-linterieur-de-la-france-revele-qu-un-attentat-visant-des-boites-gais-a-paris-a-ete-dejoue.html  )

RELIGION :

Des associations et personnalités juives ont appelé à manifester contre la venue mardi soir dans une synagogue parisienne du grand rabbin séfarade de Jérusalem Shlomo Amar qui avait qualifié l'homosexualité d'abomination "punie de la peine de mort par la Torah" et ses propos contre les juifs libéraux qui réclament un espace de prière mixte au Mur des Lamentations. "Il serait temps de rappeler au Consistoire que l'homophobie, comme l'antisémitisme, n'est pas une opinion mais un délit", a déclaré le président de l'association juive LGBT Beit Haverim, Alain Beit. "C'est une chose que ce monsieur fasse des sorties haineuses, c'en est une autre que le Consistoire, censé représenter tous les juifs de France, l'invite à s'exprimer dans une grande synagogue parisienne", a elle déploré la femme rabbin Delphine Horvilleur, s'alarmant de discours qui "arment le passage à l'acte".

(source : e-llico http://reloaded.e-llico.com/article.htm?remous-autour-de-la-venue-a-paris-dun-grand-rabbin-de-jerusalem-aux-propos-homophobes&articleID=38390  )