Mardi 25 Juillet 2017

UPS :

VIH :

Kenneth Cole, président de la fondation américaine contre le SIDA (amfAR) a annoncé le lancement d'une initiative visant à coordonner les actions des différents organisme de recherche et acteurs de la lutte contre le SIDA. Alors que les subventions gouvernementale n'ont jamais été aussi basses (environ 7 milliards de dollars contre 7,5 en 2015) et que Donald Trump menace de réduire de 17% la contribution des Etats-Unis au Fond Mondial, Kenneth Cole estime qu'une meilleure coordination permettra de  "de gagner en efficacité et de réaliser des économies significatives, et d'éviter des doublons" quand ""il y aura nettement moins de fonds disponibles pour tout le monde, et en même temps, davantage de besoins". Il estime également que sur le terrain, les différents acteurs de la prévention, de la recherche d'un remède ou vaccin ou de l'accès aux traitements "ne se parlent pas suffisamment". "Nous sommes à un point de bascule dans la lutte contre le sida", avec de nombreux progrès accomplis, mais aussi des inquiétudes, comme l'apparition de résistances aux traitements. "Si nous n'agissons pas maintenant, et ensemble, il ne sera peut-être plus possible de contrôler cette épidémie et les coûts, tant financiers qu'en vies humaines, seraient catastrophiques", argumente-t-il.

Dans le même temps, un vaccin expérimental testé sur 393 volontaires dans 5 pays différents a montré des résultats encourageant. Encore au stade préliminaire, ce prototype a néanmoins entraîné une réponse immunitaire dans 100% des cas.
"Ces données prometteuses, combinées aux avancées d'autres chercheurs dans ce domaine, autorisent à être de nouveau optimiste quant à la possibilité de développer un vaccin contre le VIH" a estimé le Pr Dan Barouch, membre de l'équipe de recherche, au cours d'une conférence de presse avant de rappeler "Mais à ce jour, seuls quatre projets de vaccin ont atteint le stade du test de leur efficacité clinique". "Bien sûr, on ne sait pas encore si ce vaccin protègera les humains. Mais ces données justifient de mener une étude d'efficacité à plus grande échelle" a-t-il continué. Le laboratoire Janssen (groupe Johnson and Johnson), qui développe ce vaccin expérimental,  a indiqué dans un communiqué que la phase suivante des tests, sur des participants présentant un risque élevé de contamination par le VIH, pourrait débuter "fin 2017 ou début 2018".

(sources Fugues : http://www.fugues.com/249070-article-une-initiative-lancee-pour-mieux-coordonner-les-efforts-contre-le-sida.html

                        http://www.fugues.com/249069-article-un-vaccin-experimental-donne-des-resultats-encourageants.html  )

NEUTRES :

TERRORISME : (j'avoue que celle là, je sais vraiment pas où la mettre...)

Un groupe de militaires anarchistes luttant contre Daesh vient d’annoncer la création de la toute première unité de combat LGBT contre l’État islamique, TQLA (prononcé "tequila", "The Queer Insurrection and Liberation Army"). Composé en majorité de volontaires internationaux et de combattants kurdes, en majorité des personnes LGBTQ+, ce groupe est intégré aux troupes des IRPFG ("International Revolutionary Pepole's Guerrilla Forces"), également composé de volontaires internationaux et présent en Syrie depuis avril 2017. TQLA a annoncé via un communiqué que ses membres ont décidé d’agir après avoir "regardé avec horreurs […] des images d’hommes homosexuels se faire jeter d’un toit ou être lapidés par DAESH". Ce groupe aurait pour objectif de "fracasser la binarité de genre et de participer à l’émancipation des femmes et à la révolution du genre et de la sexualité" et ses membres insistent sur le fait que "l’homophobie et la transphobie ne sont pas inhérents à l’Islam ni à aucune religion".
Heval Rojhilat, le porte-parole de TQILA, a révélé à Newsweek qui l'a contacté que les troupes du groupe seraient actuellement à Raqqa. Pour des raisons de sécurité, il n'indique ni le nombre de combattants ni leur emplacement mais il a annoncé son intention de hisser un drapeau LGBT+ dès que Raqqa sera libérée.

(source : TÊTU http://tetu.com/2017/07/25/unite-lgbt-se-bat-contre-daesh-en-syrie/  )

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ITALIE :

Dans un pays où l'influence de l'Eglise catholique et des conservateurs est historiquement très forte, les droits des personnes LGBTQ+ semblent évoluer dans le bon sens du terme comme cette influence tend à diminuer. En 2016, l'Italie avait été le premier pays d'Europe de l'Ouest à adopter une loi ouvrant l'union civile aux couples de même sexe (les forces conservatrices avaient néanmoins réussi à faire supprimer les closes sur la garde des enfants en cas de décès ou de divorce). Bien qu'elle soit toujours dans l'antichambre du Sénat, une loi contre l'homophobie avait été adoptée par la Chambre basse en 2013 et une loi contre la cyberintimidantion, qui protègera mieux les (jeunes) LGBTQ+ a également été adopté en juin dernier. De plus, la police offre depuis peu des formations contre l'homophobie et de plus en plus de commerces se déclarent inclusifs et forment leurs employés aux droits LGBTQ+.
(retrouvez le témoignage de Mario Di Carlo sur Fugues : http://www.fugues.com/249063-article-cest-comment-etre-gai-en-italie.html  )