Lundi 03 Juillet 2017

UPS :

CHINE :

En Chine, où une nouvelle loi censure les contenus internet notamment liés à l'homosexualité, une association aide les parents d'enfants gays et lesbiennes à accepter leurs enfants. Crée par une maman, Piao Chunmei, l'association est affiliée au PFLAG (Parents and Friends of Lesbians And Gays) américain.
Les gays et lesbiennes chinois font encore l'objet d'une très forte pression familiale et sociale et des cures censées "guérir" l'orientation sexuelle prospèrent malgré des décisions de justice les condamnant. Malgré une meilleure acceptation, surtout dans les grandes villes, faire son coming out reste très compliqué.
Mme Piao avoue avoir d'abord eu du mal à l'accepter. Elle s'est demandé si elle n'avait pas trop couvé son fils quand il était petit ou bien s'il avait été "corrompu" à l'université ou par des étrangers, allant jusqu'à lui demander de suivre un traitement. Mais après avoir entendu parler du taux de suicides chez les homosexuels, elle a changé d'avis. "J'ai eu peur qu'il disparaisse sous mes yeux", explique-t-elle.
Aujourd'hui, des parents la contactent par téléphone, sur les réseaux sociaux ou en personne et elle leur répète la même chose : "vous ne pourrez pas transformer votre enfant."
Le mois dernier, un groupe de mères a fait sensation dans la capitale économique chinoise en s'installant dans un parc où les parents d'enfants hétérosexuels se donnent rendez-vous pour trouver l'âme soeur à leur rejeton - même à Shanghai, la tradition des mariages arrangés a la vie dure. Sauf que les mamans en question cherchaient des partenaires pour leur enfant gay. La police les a accompagnées vers la sortie.
En Chine (où l'homosexualité a été dépénalisée en 1997 et déclassée des maladies mentales en 2001) la peur de "perdre la face" reste prégnante souligne une autre femme avant d'ajouter : "Et puis on se rend compte que de plus en plus de gays sortent du placard, ainsi que leurs parents. On s'aperçoit qu'on n'est pas tout seul au monde".

(source : e-llico http://www.e-llico.com/ )

NEUTRE :

PEOPLE :

Le quotidien espagnol El Mundo racontait il y a quelques jours que le premier enfant biologique du couple Pitt-Jolie allait entamer une transition hormonale FtM (Female to Male). Le journal citait l'AFP comme source. L'agence a depuis nié avoir diffusé l'information et demandé aux différents médias de retirer son nom de ses sources. L'information avait été reprise par les sites et journaux people français comme Public, VSD, Closer, France Soir émane en réalité du site belge RTL.be.

Sur internet, les commentaires transphobes n'ont pas tardé à fuser. Cela fait déjà quelques années que l'enfant est victime de lourdes critiques de la part des médias et des internautes. En 2012, le site Aufeminin.com écrivait : "On savait déjà que Shiloh Jolie-Pitt était masculine, mais ça devient de pire en pire (...) La petite fille ne compte visiblement pas s'arrêter là puisqu'il se murmure qu'elle voudrait aussi changer de prénom et s'appeler Shax. Ca promet à l'adolescence ! " (sic )

Le couple Piit-Jolie, aujourd'hui divorcé, a toujours tenu à préserver la vie privée de ses enfants. Cependant, Angelina Jolie avait déclaré à Vanity Fair en 2010 à propos de l'enfant : "elle aime les survêtements, elle aime les costumes, elle aime s'habiller comme un garçon. Elle veut être un garçon. Nous lui avons donc coupé les cheveux. Elle pense être l'un de ses frères. Ni Brad ni moi ne voulons lui dire comment agir ou se sentir. Elle doit trouver sa place ». Ils n'ont n'ont pas encore réagi face à l'ampleur de cette intox, qui semble ne pas avoir atteint les USA.

(source : La Dépêche http://www.ladepeche.fr/article/2017/07/02/2605232-shiloh-fille-biologique-brad-pitt-angelina-jolie-va-prendre-hormones.html )


DOWNS :

TURQUIE :

Ce Dimanche avait lieu la Trans Pride d'Istanbul. Malgré l'interdiction, édictée Damedi dernier par le gouvernement turc, les organisateurs n'ont pas cédé et ont fait part de leur colère dans un communiqué lu au début de la manifestation, assurant que l'événement était sans danger. Les autorités avaient expliqué que le lieu choisi, la place Taksim, n'était pas approprié. L'accès à la place avait donc été préventivement bloqué par les forces de l'ordre et les canons à eau présents en nombre.
Les militants ont entamé leur marche depuis le quartier de Pangalti et comptaient rejoindre la place Taksim. Ils ont été arrêté peu avant par la police, dans le quartier de Harbiye. Sept personnes ont été arrêtées selon l'association "Istanbul LGBTI+" et ont été relâchées dans la foulée.
"Nous sommes toujours là. Nous continuerons à protéger nos vies. Nous sommes trans, nous simmes là, faites vous une raison !!" a déclaré Ceylan Cagdas, l'un des organisateurs. Sur internet, la manifestation a été rebaptisée "Game of Trans" en référence à la série "Game of Thrones".
Bien que l'édition 2017 de la Trans Pride ait été la huitième du genre dans la capitale turque, elle a elle aussi été réprimée ces dernières années.

(sources : e-llico http://www.e-llico.com/

L'express http://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/istanbul-interdit-une-marche-des-fiertes-trans-les-organisateurs-persistent_1923509.html )